Charles (Hyacinthe-Marie en religion) Coüasnon, o.p.

Zone d'identification

Type d'entité

Personne

Forme autorisée du nom

Charles (Hyacinthe-Marie en religion) Coüasnon, o.p.

forme(s) parallèle(s) du nom

  • Père Hyacinthe-Marie

Forme(s) du nom normalisée(s) selon d'autres conventions

    Autre(s) forme(s) du nom

      Numéro d'immatriculation des collectivités

      Zone de description

      Dates d’existence

      1904-1976

      Historique

      Né à Rennes en 1904, Charles Couäsnon est fils d’architecte, profession qu’il choisit lui aussi. Il est admis aux Beaux-Arts de Rennes en 1923, avant d’achever sa formation aux Beaux-Arts de Paris. Il obtient le titre d’architecte diplômé par le Gouvernement en 1933. Par la suite, il est nommé architecte ordinaire des monuments historiques de l’Ille-et-Vilaine. En 1938, il construit la chapelle Sainte-Anne, près de Rennes. C’est à ce moment-là qu’il songe à entrer dans l’ordre dominicain. Il est mobilisé au même moment et connaît trois ans de captivité, de juin 1940 à avril 1943.

      Il entre au noviciat en 1943 et fait profession en 1944. Ordonné prêtre le 16 juillet 1948, il fut assigné en 1950 au couvent Saint-Etienne, son unique couvent d’assignation jusqu’à sa mort en 1976. Il y vint pour aider le P. de Vaux dans ses fouilles à titre d’architecte, ce qu’il fit à Tell el Far’ah. De 1952 à 1954, il résida à Casablanca pour y diriger la construction d’un couvent dominicain, ce qu’il fit aussi à Mossoul par la suite. Ensuite, il reprit le travail avec le P. de Vaux, à Qumran, où il était chargé des relevés d’ensemble.

      En Terre Sainte, il fut sollicité de tous côtés, notamment pour le monastère des bénédictins de Bethléem, la restauration de l’église Sainte-Anne à Jérusalem, ou encore celle de l’église croisée d’Abu Gosh.
      Mais l’oeuvre de sa vie fut de coopérer à la restauration du Saint-Sépulcre, de 1962 à 1976. On peut suivre l’avancement des travaux de manière plus précise dans son ouvrage The Church of the Holy Sepulchre in Jerusalem, Sweich Lectures, 1972, Oxford University Press, 1974.

      La basilique avait été endommagée par un incendie en 1808, et un tremblement de terre en 1927 avait aggravé son état. En 1954, les trois communautés chrétiennes ayant la propriété et l’usage de la basilique avaient réussi à se mettre d’accord pour entamer sa restauration. Les travaux commencèrent en 1962, chaque communauté ayant son architecte en chef. Le P. Couäsnon était le représentant sur place de Jean Trouvelot, inspecteur général des Monuments historiques français, architecte pour la Custodie. Sur place, un « Bureau technique commun » rassemblant Couäsnon et ses homologues grec et arménien, menait les travaux en liaison constant avec les trois architectes en chef, restés à Paris et à Athènes.

      Le premier objectif était la restauration de l’église croisée du XIIe siècle (croisillons du transept, choeur du Katholicon, piliers, déambulatoire du rez-de-chaussée). Cela fut terminé en 1969. On passa alors à la restauration de la Rotonde, dont il fallait soutenir l’édifice.

      Le P. Couäsnon fut frappé d’une attaque cardiaque en 1976, alors qu’il était en voiture avec le P. Dreyfus. Il mourut sur le champ.

      Lieux

      Statut légal

      Fonctions et activités

      Textes de référence

      Organisation interne/Généalogie

      Contexte général

      Zone des relations

      Zone des points d'accès

      Mots-clés - Sujets

      Mots-clés - Lieux

      Occupations

      Zone du contrôle

      Identifiant de notice d'autorité

      ERC337895-CC

      Identifiant du service d'archives

      Règles et/ou conventions utilisées

      ISAAR (CPF), 2nd Edition, 2004.

      Statut

      Niveau de détail

      Dates de production, de révision et de suppression

      Novembre 2018

      Langue(s)

        Écriture(s)

          Sources

          BENOIT, Pierre, In Memoriam : le P. Couäsnon, supplément à la Lettre de Jérusalem, n° 47, Pâques 1977

          Notes de maintenance

          Auteur(s) : Marie-Alpais Torcheboeuf