Showing 24 results

Authority record

Consulat général de France à Jérusalem

  • ERC337895-CGFJ
  • Corporate body
  • 1840-1941

Le roi Louis XIII, appelé à rétablir le droit menacé des Latins, décide dès le XVIIe siècle de nommer un Consul de France à Jérusalem. Mais la présence consulaire française dans la ville reste épisodique jusqu’en 1842. Avant l'installation stable d'un consulat à Jérusalem, les intérêts de la France et de Palestine ont été gérés successivement par les consulats de France à Alep, Le Caire puis Damas.
C'est le 29 décembre 1842 que le ministère décide de placer dans la ville un consulat dont le premier titulaire a été le comte Gabriel de Lantivy. La mission des consuls qui se succèdent à la tête du poste reste longtemps de nature à la fois religieuse et politique. Le consul est placé directement sous l'autorité de l'Ambassade de France à Constantinople.

La défaite de la France contre l’Allemagne en 1871 déstabilise le protectorat et remet en cause les prérogatives françaises sur les religieux protégés. Cela pousse la diplomatie française à réformer en profondeur le protectorat de façon à ce qu’il serve au mieux ses intérêts. Dès la fin du XIXe siècle, pour accroître son influence, le Consul de France prend appui sur le puissant mouvement missionnaire catholique français. De nombreuses congrégations religieuses françaises viennent
ouvrir des maisons à Jérusalem et autour des Lieux Saints (accords de Mytilène (1901) et Constantinople (1913)). Ces communautés renforcent la présence française dans la région avant la première guerre mondiale. De plus, le régime des capitulations permet à la France d’étendre sa protection à une population toujours plus nombreuse. En outre, du fait de la colonisation française en Afrique du Nord et en Afrique noire, le Consulat étend sa protection à de nombreux ressortissants musulmans ou juifs en provenance de ces pays, venus s’installer dans la Ville Sainte.

La mise en place de l’alliance franco-russe (1891) avait entraîné des difficultés pour le consulat à Jérusalem. Le protectorat est déstabilisé face aux tensions politiques et diplomatiques qui traversent l’empire ottoman jusqu’à la Première Guerre mondiale.
Lorsque l’empire ottoman s’effondre en 1918, le Consulat général à Jérusalem s’émancipe de l’Ambassade de France à Constantinople dont il relevait jusque là et devient consulat général. En mai 1941, le consulat est fermé sur ordre des autorités britanniques mandataires.

Consuls du poste de Jérusalem :

  • Comte de Lantivy (1843-1845)
  • M. Helouis-Jorelle (1846-1848)
  • M. Botta (1848-1855)
  • M. de Barrère (1856-1870)
  • M. Crampon (1871-1873)
  • M. Patrimonio (1873-1881)
  • M. Langlais (1881-1883
  • M. Destrées (1883-1885)
  • M. Charles Ledoux (1885-1897)
  • M. Pierre Auzepy (1898-1901)
  • M. Honoré Daumas (1901-1902)
  • M. Jules Boppe (1902-1904)
  • M. Georges Outret (1905-1907)
  • M. Georges Gueyraud (1908-1914)

Clarisses de Jérusalem (PCJ)

  • ERC337895-PCJ
  • Corporate body
  • A partir de 1888

Le monastère de Sainte-Claire de Jérusalem a été fondé en 1888 par une communauté française de Paray-le-Monial (diocèse d'Autun). Les premières religieuses sont tout d’abord arrivées en 1884 et ont commencé par fonder le monastère Sainte-Claire de Nazareth ; la fondation du monastère de Jérusalem intervient dans un second temps. Cette première communauté était dirigée par la Mère Élisabeth du Calvaire et accompagnée par l’abbé Gauthey, vicaire général du diocèse d’Autun. Le monastère est placé sous la juridiction du patriarcat latin de Jérusalem, restauré comme siège résidentiel par le pape Pie IX en 1847.

Plusieurs personnalités notoires se rattachent à l'histoire du monastère. Ainsi, l'établissement du monastère est-il marqué à ses débuts par le soutien de Léon Harmel, industriel français, figure éminente du catholicisme social français avec Albert de Mun. En effet, la fille de Léon Harmel, Maria Harmel, tout d'abord clarisse à Paray-le-Monial rejoint l'aventure de la fondation du monastère Sainte-Claire de Jérusalem. C'est ainsi que l'établissement du monastère est en permis financé par les dotations de Léon Harmel.

L’histoire du monastère est par ailleurs marqué par un exil en Egypte pendant la première guerre mondiale. Les Clarisses ont ensuite réintégré leurs locaux.

Communauté des Pères Augustins de l'Assomption à Jérusalem (ACJ)

  • ERC337895-ACJ
  • Corporate body
  • A partir de 1882

La congrégation des Augustins de l'Assomption a été fondée en 1845 par le père Emmanuel d'Alzon. Leur implantation à Jérusalem est scandée par l'achat en 1882 des terrains de la future Notre-Dame de France par l'intermédiaire du comte Pierre de Piellat, « bienfaiteur des œuvres françaises en Palestine » d'une part et d'autre par l'achat en 1887 du domaine de Saint-Pierre en Gallicante, année de l'implantation définitive des premiers pères assomptionnistes à Jérusalem.

Carmel du Pater Noster (CPN)

  • ERC337895-CPN
  • Corporate body
  • From 1874

The Church of the Pater Noster is a Roman Catholic church located on the Mount of Olives in Jerusalem. It is part of a Carmelite monastery, also known as the Sanctuary of the Eleona (French: Domaine de l'Eleona). The Church of the Pater Noster stands right next to the ruins of the 4th-century Byzantine Church of Eleona.

The Carmelite convent of Pater Noster was founded in 1875. It originated from a meeting between Princess Aurelia Bossi de la Tour d'Auvergne (1809-1889), and Sister Xavier du Coeur de Jésus, a professed nun from Lisieux (France) Carmelite convent, who had spent nine years in Saigon Carmelite convent.
After some years of service in Saigon, Mother Xavier of the Heart of Jesus returned to France but her missionary spirit and certainly the Holy Spirit inspired her to visit the holy sites in Jerusalem. She traveled to Jerusalem where she met the Princess of la Tour d'Auvergne who had used her wealth to revitalize the cave of the Pater Noster, a chapel, and the first cloistered monastery of Pater and was looking to entrust it to a religious community.
The princess and the Carmelite nun reached an agreement very quickly. Mother Xavier visited the site that seemed to her ideal for a Carmelite convent: "What a magnificent view! On one side the whole city of Jerusalem; on the other side the Dead Sea, the road to Bethany and Bethphage. Close by on the right, the place of the Ascension; and on the left, the cave where Jesus taught, known as the Pater. At the foot of the mountain, the cave of the Agony, the garden of Gethsemane, the brook of Kedron, and the Siloam fountain. It would be very fortunate for us to be able to build a Carmelite convent here."
Mother Xavier returned to France in order to help bring together the founding sisters of the Carmelite convent of the Pater Noster. The Monastery of Carpentras provided the first group of Carmelite nuns.
The Carmelite convent of the Pater Noster was officially inaugurated in 1874.

Ecole biblique et archéologique française de Jérusalem (EBAF)

  • ERC337895-EBAF
  • Corporate body
  • A partir de 1890

In 1890, Father Marie-Joseph Lagrange opened the "Ecole pratique d'Etudes bibliques" in the Convent of Saint-Etienne to study the Bible within the framework of its development.
In the following years, the buildings of the School, the convent and the basilica were successively built, the dedication of which was celebrated on May 13, 1900.
In 1920, the French government recognized the École Biblique as the French Archaeological School of Jerusalem. The School is then attached to the Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.
From the first generation of professors, we can mention Father Édouard Dhorme, a great assyriologist, Father Louis-Hugues Vincent, who dedicated his life to Palestinian archaeology, Father Abel, a specialist in biblical history and geography, or Father Antonin Jaussen and Raphaël Savignac, who brought back from their explorations an impressive archaeological, epigraphic and ethnographic treasure.
Under the direction of Fr. Roland de Vaux, the second generation worked no less. It undertook real archaeological excavations in several places, starting with Abu Gosh (1946) and Emmaus-Nicopolis. The largest excavations were those of Tell el-Far'ah nord (1946-1960), identified by Fr. de Vaux as the former Tirça, and the exploration of Khirbet Qumran from 1951 onwards. The Qumran excavations were accompanied by a work as long as it was of primary importance on the famous manuscripts. A team of epigraphers was then formed, which worked for many years to identify and publish the fragments found in the caves. At the death of Fr. de Vaux (1971), the archaeology department was taken over by Fr. Benoit, his collaborator for many years, a fine connoisseur of Jerusalem.
The same Fr. Benoit also played an important role in the publication of the first Jerusalem Bible immediately after the Second World War. This new French edition of the Bible, later published in many other languages, was distinguished by its rich notes and in-depth theological reflection. Following the first edition, in fascicles, many reprints were published, promoting the progress of exegetical research, up to the famous Jerusalem Bible of the year 2000.
The scientific activity of the School is also illustrated by its periodical publications, whether it is the Revue Biblique (RB), founded in 1892, the only journal covering the entire biblical field, or the collections of Bible Studies (since 1903) and the Cahiers de la Revue Biblique.
The convent of Saint-Etienne/Biblical School has also housed an important library since the beginning, specialising in the exegesis and archaeology of the Near East.

Robert (François en religion) Langlamet, o.p.

  • ERC337895-RL
  • Person
  • 1931-2005

En 1971, il consacre un temps infini à achever le second volume de l’Histoire ancienne d’Israël. Le P. de Vaux était en effet mort accidentellement sans avoir pu rédiger l’intégralité de ses notes, que Langlamet reprend.
Sa participation à la TOB oriente durablement Langlamet sur les livres de Samuel et des Rois, notamment sur ce qu’il a appelé « l’histoire de la succession au trône de David » (2 S 9-20 et 1 R 1-2). Il conclut, après des années de recherches sur les sources de cette histoire, qu’il y avait eu plusieurs récits originaux qui furent combinés avec « l’histoire de la succession », puis des « additions benjaminites », lesquelles subirent des remaniements « théologico-sapientiaux ». Il élabora une méthode particulière qu’on pourrait qualifier à la fois d’étude du vocabulaire, de repérage des unités élémentaires et leur regroupement en unités plus importantes, la prise en compte de structures symétriques comme des chiasmes, « le tout en faisant apparaître à chacune des étapes de la rédaction un équilibre du texte bien différent de ce que serait une compilation irréfléchie et sans art3 ».
En 1995, il se retire de l’enseignement et de la recherche mais continue à être actif dans l’École. Il ne cesse pas de rendre de grands services à la Revue biblique, notamment en continuant à rédiger des recensions. En 1977, il y avait introduit une section « Recueils et Mélanges », qu’il rédigea seul jusqu’en 2003, et où il a présenté plus de 1000 ouvrages collectifs.

Pendant de longues années, il fut en charge de la sacristie et de la sonnerie des cloches du couvent. Sa personnalité précise et infiniment soigneuse y excellait.

Ses funérailles eurent lieu le 1e mars 2005. Il repose au cimetière du couvent Saint-Etienne.

Publications

  • Gilgal et les récits de la traversée du Jourdain (Jos.,III-IV), (ChRB 11; Paris: Gabalda, 1969).

  • Samuel (with André Caquot), in Traduction OEcuménique de la Bible (Edition intégrale; Paris: Cerf, 1975).

  • “Israël et ‘l’habitant du pays’. Vocabulaire et formules d’Ex., XXXIV, 11-16”, RB 76 (1969) 321-50, 481-507.

  • “Les récits de l’institution de la royauté (1 Sam. VII-XII). De Wellhausen aux travaux récents”, RB 77 (1970) 161-200.

  • “Josué II et les traditions de l’Hexateuque” RB 78 (1971) 5-17, 161-83, 321-54.

  • “La traversée du Jourdain et les documents de l’Hexateuque. Note complémentaire sur Josh., 3-4”, RB 79 (1972) 7-38.

  • “Pour ou contre Salomon? La rédaction prosalomonienne en 1 Rois I-II”, RB 80 (1976) 321-79, 481-528.

  • “Absalom et les concubines de son père. Recherches sur II Sam. XVI, 21-22”, RB 84 (1977) 161-209.

  • “Ahitofel et Houshaï. Rédaction prosalomonienne en 2 Sam 15-17” in Studies in Bible and the Ancient Near East. Presented to Samuel E. Loewenstamm on His Seventieth Birthday (ed. Y. Avishur; Jerusalem: Rubinstein, 1978) 57-90.

  • “Rahab”, DBS (1979) vol. 9, fasc. 52, col. 1065-92.

  • “David et la maison de Saül. Les épisodes ‘benjaminites’ de II Sam. IX; XVI, 1-14; XIX, 17-31; 1 Rois II, 36-46”, RB 86 (1979) 194-213, 385-436, 481-513; 87 (1980) 161-210.

  • “David et la maison de Saül (suite). II. Critique littéraire de II Sam IX, XVI, 1-14, XIX, 17-31” RB 88 (1981) 321-32.

  • “Affinités sacerdotales, deutéronomiques, élohistes dans l’Histoire de la succession (2 Sam 9-20; 1 Rois 1-2)” in Mélanges bibliques et orientaux en l’honneur de M. Henri Cazelles (AOAT, 212; ed. A. Caquot and M. Delcor; Neukirchen-Vluyn: Neukirchener Verlag, 1981) 233-46.

  • “David fils de Jessé. Une édition prédeutéronomiste de ‘l’histoire de la succession’”, RB 89 (1982) 5-47.

  • “Les divisions massorétiques du Livre de Samuel. A propos de la publication du Codex du Caire”, RB 91 (1984) 481-519.

  • “‘Le Seigneur dit à Moïse…’ Une clé de lecture des divisions massorétiques” in Mélanges M. Delcor (AOAT, 215; ed. A. Caquot et al.; Neukirchen-Vluyn: Neukirchener Verlag, 1985) 255-74.

  • “David et Barzillaï. 2 Samuel 19:32-41a: Le récit primitif et sa ‘forme’” in I. L. Seeligmann Volume. Essays on the Bible and the Ancient World (ed. A. Rofé and Y. Zakovitch; Jerusalem: Rubinstein, 1985) vol. 3, 149-69.

  • “Arithmétique des scribes et texte consonantique. Gen 46,1-7 et 1 Sam 17,1-54” RB 97 (1990) 379-409, avec É. Nodet, “Note complémentaire sur les calculs” 409-13.

  • “1 Samuel 13 - 2 Samuel 1? Fokkelman et le prêtre de Nob (1 Sam 21,2-7)”, RB 99 (1992) 631-75.

  • “De ‘David fils de Jessé’ au ‘Livre de Jonathan’. Deux éditions divergentes de ‘l’Ascension de David’ in 1 Sam 16 - 2 Sam 1?”, RB 100 (1993) 321-57.

  • “‘David-Jonathan-Saül’ ou le ‘Livre de Jonathan’ 1 Sam 16,14 - 2 Sam 1,27” RB 101 (1994) 326-54.

  • “Analyse formelle et numérique de 2 Samuel 7:1-17” in Studies in Deuteronomy: In Honour of C. J. Labuschagne on the Occasion of his 65th Birthday (VTSupp 53; ed. F. García Martinez et al.; Leiden: Brill, 1994) 101-22.

  • “Le cadre alphabétique du ‘Livre de Jonathan’ 1 Sam 16,14 - 2 Sam 1,27” in Texts, Temples, and Traditions: A Tribute to Menachem Haran (ed. M. A. Fox et al.; Winona Lake: Eisenbrauns, 1996) 163-86.

Recensions :

  • S. Mowinckel, Erwägungen zur Pentateuch Quellenfrage (1964) and Tetrateuch - Pentateuch - Hexateuch (1964). RB 72 (1965), 275-81.

  • N. Lohfink, Das Hauptgebot (1963) and W. Richter, Die Bearbeitungen des ‘Retterbuches’ (1964). RB 72 (1965) 423-27.

  • H. Seebass, Der Erzvater Israel (1966). RB 74 (1967) 260-63.

  • R. Merindino, Das deuteronomische Gesetz (1969). RB 77 (1970) 586-92.

  • W. Richter, Exegese als Literaturwissenschaft (1971). RB 79 (1972) 275-88.

  • M. Weinfeld, Deuteronomy and the Deuteronomic School (1972). RB 79 (1972) 605-9.

  • W. Fuss, Die deuteronomistische Pentateuch- redaktion in Exodus 3-17 (1972). RB 80 (1973) 92-99.

  • H. Schulte, Die Entstehung der Geschichtsschreibung im Alten Testament (1972). RB 81 (1974) 432-41.

  • H.-Chr. Schmitt, Elisa (1972) and A. Schmitt, Entrückung- Auf- nahme-Himmelfahrt (1973). RB 81 (1974) 442-46.

  • F.-E. Wilms, Das jahwistische Bundesbuch (1973). RB 81 (1974) 458-59.

  • W. Dietrich, Prophetie und Geschichte (1972), E. Kutsch, Verheissung und Gesetz (1973), H. Wippert, Die Prosareden des Jeremiabuches (1973), R. Mosis, Untersuchungen zur Theologie des chronistischen Geschichtswerkes (1973), S. Japhet, The Ideology of the Book of Chronicles and Its Place in Biblical Thought (1973). RB 81 (1974) 601-23.

  • P. Diepold, Israels Land (1972), W. Resenhöfft, Die Genesis im Wortlaut ihrer drei Quellenschriften (1974), C.Westermann, Genesis (1972-74), and W. H. Schmidt, Exodus (1974). RB 82 (1975) 595-612.

  • H. Rücker, Die Begründung der Weisungen Jahwes im Pentateuch (1973) and K. Jaros, Die Stellung des Elohisten zur kanaanäischen Religion (1974). RB 83 (1976) 102-8.

  • E. Würthwein, Die Erzählung von der Thronfolge Davids (1974), and T. Veijola, Die ewige Dynastie (1975). RB 83 (1976) 114-37.

  • S. Tengström, Die Hextateucherzählung (1976). RB 84 (1977) 286-90.

  • A. de Pury, Promesse divine et légende cultuelle dans le cycle de Jacob (1975). RB 84 (1977) 429-38.

  • R. Rendtorff, Das überlieferungsgeschichtliche Problem des Pentateuch (1977), and H. H. Schmid, Der sogenannte Jahwist (1976). RB 84 (1977) 609-27.

  • R. Smend, Das Gesetz und die Völker (1971), T. Veijola, Das Königtum in der Beurteilung der deuteronomistischen Historiographie (1977), and B. C. Birch, The Rise of the Israelite Monarchy (1976). RB 85 (1978) 277-300.

  • F. Crüsemann, Der Widerstand gegen das Königtum (1978). RB 87 (1980) 408-25.

  • C. Conroy, Absalom, Absalom (1978), and D. M. Gunn, The Story of King David (1978). RB 88 (1981) 70-92. P. Weimar, Untersuchungen zur Redaktionsgeschichte des Pentateuch (1977), and C.Westermann, Genesis (1977-79). RB 88 (1981) 402-19.

  • J. P. Fokkelman, Narrative Art and Poetry in the Books of Samuel I (1981), F. Mondati, Delimitazione e struttura letteraria della cosidedetta Storia della successione al trono de Davide (1982), and W. Richter, Grundlagen einer althebräischen Grammatik. B. Die Beschreibungsemenen. III. Der Satz (1980). RB 90 (1983) 100-48.

  • P. Kyle McCarter, I-II Samuel (1980-84). RB 93 (1986) 115-32.

  • H. Rouillard, La péricope de Balaam (1985). RB 94 (1987) 428- 37.

  • J. P. Floss, Kunder oder Kundsschafter? (1986). RB 96 (1989) 563-81.

  • A. Rofé, The Prophetical Stories (1988). RB 97 (1990) 102-11.

  • P. Beauchamp, L’un et l’autre Testament (1990). RB 98 (1991) 272-79.

  • R. C. Bailey, David in Love and War (1990). RB 99 (1992) 729- 50.

  • W. Richter, Biblia Hebraica Transcripta (1993). RB 101 (1994) 416-21.

  • C. Riepl, Sind David und Saul berechenbar? (1993). RB 101, (1994) 612-16.

Maurice (Pierre en religion), Benoît, o.p.

  • ERC337895-MB
  • Person
  • 1906-1987

Né le 3 août 1906 à Nancy, Maurice Benoît est issu d’une famille de notables locaux : son grand-père, Charles Benoît, membre de la première promotion de l’Ecole française d’Athènes, fut doyen de la Faculté des lettres de Nancy ; son père, Auguste Benoît, docteur en droit, était avocat de profession ; deux de ses oncles, François Geny et Georges Renard, étaient professeurs de droit ; un de ses frères, Jacques Benoît, médecin biologiste, fut professeur au Collège de France.

Comme son frère ainé Paul Benoît, il se destine à la vie religieuse bénédictine. Il prend alors le prénom de Pierre ; il est ordonné prêtre en 1930. Après des études en théologie au collège dominicain du Saulchoir à Kain, près de Tournai (Belgique) de 1924 à 1932, puis des études bibliques à l’Ecole biblique est archéologique française de Jérusalem, il obtient sa licence en Ecriture Sainte le 22 novembre 1934.
A la demande du P. Lagrange, il s’installe définitivement au Couvent Saint-Etienne de Jérusalem et devient professeur à l’Ecole biblique et archéologique française, tout d’abord d’exégèse du Nouveau testament, puis de Grec biblique, de critique textuelle de la Bible, des Epîtres et des Evangiles ; à la fin de sa vie, il est également chargé des cours de topographie de Jérusalem, ainsi que de l’organisation des excursions et voyages archéologiques de l’Ecole.

Au sein de l’Ecole biblique et archéologique française, ses responsabilités le conduisent à être directeur de la Revue biblique de 1953 à 1968 et à prendre la suite du P. de Vaux en tant que directeur de l’Ecole de 1965 à 1972. Il coordonne l’édition de la Bible de Jérusalem, notamment le Nouveau Testament dont il prend en charge l’Evangile selon saint Mathieu, les Epîtres de la captivité, les introductions et les notes-clefs. Il suit également de très près les traductions de la Bible de Jérusalem en langues étrangères. En 1967, il publie les souvenirs de son mentor, Le P. Lagrange. Au service de la Bible. Souvenirs personnels.
Spécialiste reconnu d’exégèse biblique, il est successivement nommé membre de la Commission préparatoire des Eglises d’Orient au Concile Vatican II, le 24 août 1960, expert au Concile oecuménique Vatican II, le 27 avril 1964, membre de la Commission pontificale pour la Néo-Vulgate, le 1er juin 1967, et membre de la Commission biblique pontificale en 1972.

Membre actif de plusieurs sociétés savantes, dont la Studiorum Novi Testamenti Societas et l’Association catholique française pour l’étude de la Bible, il participe à de nombreux colloques internationaux et donne de nombreuses conférences à travers le monde, tant dans le domaine de la théologie chrétienne que dans celui de l’archéologie biblique. Il est également administrateur du Musée archéologique palestinien (Musée Rockefeller), jusqu’en 1967. Entretenant des relations suivies avec des universitaires occidentaux, il obtient un doctorat honoris causa à l’Université de Munich en 1972 et à celle de Durham en 1977.
Auteur, entre autres de Passion et résurrection du Seigneur (1966) et de la Synopse des quatre Evangiles (1965), il choisit de réunir la plupart de ses articles épars dans une publication Exégèse et théologie en quatre volumes, de 1961 à 1982.
Chevalier de la Légion d’honneur par décret du 29 avril 1959, il est promu officier de la Légion d’honneur par décret du 12 juillet 1974.

Atteint d’un cancer depuis plusieurs années, il décède le 23 avril 1987.

François (Paul en religion) Dreyfus, o.p.

  • ERC337895-FD
  • Person
  • 1918-1999

Né à Mulhouse dans une famille juive peu pratiquante, François Dreyfus prépare le concours d’entrée à l’Ecole Polytechnique, où il est admis en 1935. A sa sortie, en 1939, il est mobilisé, puis fait prisonnier. C’est en captivité qu’il relit la Bible, reçoit une catéchèse catholique et peut être baptisé, en 1941. C’est aussi en prison qu’il fait la connaissance des célèbres dominicains Vicaire et Congar. Cela explique sans doute qu’à la fin de la guerre, François Dreyfus ait fait le choix d’entrer dans l’ordre dominicain. Il prend l’habit en 1947 au couvent Saint-Jacques à Paris et reçoit le nom de Paul.

D’abord pressenti pour accompagner le P. Bruno Hussar dans la fondation de la Maison Saint-Isaïe à Jérusalem, le P. Dreyfus est finalement affecté à l’École biblique, où l’on avait besoin d’un professeur de Nouveau Testament. Habitant Jérusalem Est, le P. Dreyfus doit porter le faux nom de Trévoux pendant plusieurs années. De retour au Saulchoir en 1957, il y achève sa thèse et enseigne le Nouveau Testament pendant dix ans.
Ce n’est qu’ensuite qu’il retrouve l’EBAF, chargé des recensions pour la Revue biblique ; son domaine devint alors la théologie biblique. Il ouvrit très largement ses champs de recherche, jusqu’à la parution, en 1984, de son livre best-seller Jésus savait-il qu’il était Dieu ?

Paralysé par une attaque en 1990, il partit en convalescence chez les frères de Saint-Jean, à Rimont, où il mourut en décembre 1999.

Publications
• "La doctrine du reste d’Israël chez le prophète Isaïe", RSPT 39 (1955), p. 361-386.
• "La primauté de Pierre à la lumière de l’Ancien Testament", Istina 2 (1955), p. 335-346.
• "Le thème de l’héritage dans l’Ancien Testament", RSPT 42 (1958), p. 3-49.
• "L’argument scripturaire de Jésus en faveur de la résurrection des morts (Marc 11:26-27)",
RB 66 (1959), p. 213-224.
• "Maintenant la foi, l’espérance et la charité demeurent toutes les trois (1 Cor 13:13)", dans Studiorum Paulinorum Congressus Internationalis Catholicus 1961 (Romae: PIB, 1963), p. 403-412.
• "L’inspiration de la Septante. Quelques difficultés à surmonter", RSPT 49 (1965), p. 210-220.
• "L’évangile (Lc 10,23-27): ’Qui est mon prochain?’", Assemblées du Seigneur 66 (1965), p. 32-49.
• "La valeur existentielle de l’Ancien Testament", Concilium 30 (1965), p. 35-43.
• "Exégèse en Sorbonne, exégèse en Église", RB 83 (1976), p. 321-359.
• "L’actualisation à l’intérieur de la Bible", RB 83 (1976), p. 161-202.
• "Le passé et le présent d’Israël (Rom 9:1-5; 11:1-24)", Die Israelfrage nach Röm 9-11 (Monographische Reihe von Benedictina, 3; Rom: Abtei S. Paul vor den Mauern, 1977), p. 131-192.
• "L’actualisation de l’Écriture: I. Du texte à la vie", RB 86 (1979), p. 5-58.
• "L’actualisation de l’Écriture: II. L’action de l’Esprit", RB 86 (1979), p. 161-193.
• "L’actualisation de l’Écriture: III. La place de la tradition", RB 86 (1979), p. 321-384.
• "Pour la louange de sa gloire (Ep 1,12.14). L’origine vétérotestamentaire de la formule"
Paul de Tarse. Apôtre de notre temps (Série monographique de Benedictina ; ed. Lorenzo de Lorenzi; Rome: Abbaye de St-Paul h.l.m., 1979), p. 233-348.
• "’L’Araméen voulait tuer mon père’: L’actualisation de Dt 26,4 dans la tradition juive et la tradition chrétienne", De la Tôrah au Messie. Mélanges Henri Cazelles (ed. M. Carrez et alii; Paris:
Desclée, 1981), p. 147-161.
• "’The scales are even’ (Tanhumah, Ki Tissa, 34)", Tarbiz 52 (1982), p. 139-142 (en hébreu).
• Jésus savait-il qu’il était Dieu (Paris: Cerf, 1984).
= Gesù sapeva d’essere Dio? (Torino: Paoline, 1985).
= Sabía Jesús que era Dios? (Coyoacán: Universidad Ibero-Americana, 1987).
= Jesus sabia que era Deus (São Paulo: Loyola, 1987).
= Did Jesus know he was God? (Chicago: Franciscan Herald Press, 1989).
= Czy Jezus wiedzial, ze jest Bogiem? (Posnan: W drodze, 1995).
= Vedel Jezis, ze je Buh? (Praha: Krystal o.p., 1998).
• "La condescendance divine (synkatabasis) comme principe herméneutique de l’Ancien Testament dans la tradition juive et dans la tradition chrétienne", Congress Volume Salamanca 1983 (SuppVT 36; Leiden: Brill, 1985), p. 96-107.
= "Divine Condescendence (synkatabasis) as a Hermeneutic Principle of the Old
Testament in Jewish and Christian Tradition", Immanuel 19 (1984), p. 74-86.
• "Reste d’Israël", Dictionnaire de la Bible. Supplément X (Paris: Letouzey et Ané, 1985) col. 321-351.

Jean (Marie-Etienne en religion) Doumeth, o.p.

  • ERC337895-ED
  • Person
  • 1843-1929

Le P. Etienne Doumeth était un prêtre maronite libanais (originaire de Maad) entré chez les frères de Sion (monastère Saint-Pierre à Jérusalem) où il enseignait l’arabe. Après quelques années passées à Saint-Pierre, il est réclamé par l’École biblique, tout juste ouverte (1890) et où l’on recherchait un professeur d’arabe. Le P. Doumeth devient alors dominicain, fait profession et demeure au couvent Saint-Etienne durant la Première Guerre Mondiale, alors que les pères et frères français avaient dû quitter le pays. Il meurt à Saint-Etienne le 5 octobre 1929.

Roland Guérin de Vaux, o.p. (RDV)

  • ERC337895-RDV
  • Person
  • 1903-1971

Né à Paris le 17 décembre 1903, Roland de Vaux fait ses études secondaires au Collège Stanislas, puis des études universitaires de Lettres à la Sorbonne. Il entre, après sa licence, au séminaire de Saint-Sulpice, où il est ordonné prêtre le 29 juin 1929. Mais, ayant résolu d’entrer dans l’ordre des prêcheurs, il entre au noviciat d’Amiens dès septembre 1929, y fait profession le 23 septembre 1930 et par aussitôt faire ses études au Saulchoir de Cain, en Belgique, où il demeure jusqu’en 1933. Il s’oriente alors particulièrement vers la philosophie médiévale, ce qui explique les recherches menant à sa première publication, dédiée à Avicenne. Mais il se tourne aussi vers l’orientalisme, avant d’être sollicité, en 1933, par l’École biblique pour venir compléter l’équipe de professeurs alors fameuse mais vieillissantes. Il arrive ainsi à Jérusalem en septembre 1933.

Le P. de Vaux y fait d’abord deux ans d’études, sous la direction des PP. Lagrange, Vincent, Abel ou Savignac. Il réussit les examens de la Commission biblique en juin 1935. Rentré à Jérusalem, il est nommé professeur d’histoire et d’archéologie bibliques, deux sujets qui seront aussi ses domaines de recherche principaux jusqu’à la fin de sa vie. Il enseigne ces deux disciplines de 1935 à 1971 sans interruption. Il enseigne aussi l’assyro-babylonien de 1935 à 1940 et l’exégèse de l’Ancien testament de 1946 à 1949, alors qu’il prépare ses traductions pour la première Bible de Jérusalem. Ses anciens étudiants s’accordent à louer son sens de la pédagogie et ses présentations brillantes, avec l’honnêteté absolue dont il faisait preuve comme chercheur.
De ces enseignements sont sortis plusieurs ouvrages marquants, à commencer par les fascicules de la Bible de Jérusalem sur la Genèse, les Livres de Samuel et des Rois. Il joua aussi un rôle prépondérant dans l’édition en un seul volume de la Bible de Jérusalem, en 1956. Les deux volumes de ses Institutions de l’Ancien Testament furent traduits en de nombreuses langues.

Il commença son oeuvre d’archéologue par des campagnes modestes qui suivirent sa première exploration archéologique dans la région de Salt (Transjordanie) à l’été 1937. La même année, il fouille avec le P. Savignac l’église de Ma’în, près de Madaba (Jordanie). En 1944, il réalise avec le P. Stève la fouille d’un ancien caravansérail près du Qiriat Yearim biblique (Abu Gosh). Toujours avec le P. Stève, il travaille ensuite (1945-1946) sur le site d’el-Ma’moudiyeh, sanctuaire byzantin dédié à S. Jean-Baptiste, à l’ouest d’Hébron. En 1946, il s’attaque à un site plus important : le Tell el-Far’ah du Nord, identifié par la suite comme l’antique Tirça, première capitale du royaume du Nord, d’où le roi Omri émigra pour Samarie. Neuf campagnes ont été consacrées à ce site, jusqu’en 1960.

Au beau milieu de ces campagnes de Tell el-Far’ah surgit « l’affaire Qumran », du nom des manuscrits découverts dans des grottes au bord de la Mer Morte en 1947. De 1949 à 1958, le P. de Vaux fut le responsable, pour l’École biblique, des fouilles des différentes grottes, puis de celles du site de Qumran en lui-même. En 1952, de Vaux organisa une campagne de fouilles au wadi Murab’baat, puis une fouille du site de Qumran tous les hivers jusqu’en 1956. Le P. de Vaux fut également responsable de l’équipe internationale chargée d’étudier et de publier les manuscrits, entreposés dans la scrollery du Musée Rockefeller jusqu’en 1967. Les conclusions de ses recherches ont été présentées dans des rapports parus dans la Revue biblique, puis dans les « Schweich Lectures » de 1959, conférences parues en 1961 sous le titre l’Archéologie et les manuscrits de la Mer Morte. De cet ouvrage, Kathleen Kenyon a pu dire : « This publication of his lectures is an monument to his skill as an excavator, as a historian and as an authority on the scrolls themselves ».

Peu après, le P. de Vaux fut associé par Miss Kathleen Kenyon aux fouilles de Jérusalem : il fut chargé de la partie sud de l’esplanade des Mosquées, dans le quartier d’el-Khâtoûnîyeh, qu’il fouilla de 1961 à 1963. La fouille fut ensuite reprise par le professeur Mazar.

A l’École biblique, il eut aussi de pesantes charges à honorer, puisqu’il fut directeur de la Rebue Biblique de 1938 à 1953, directeur de l’École de 1945 à 1965, ainsi que prieur du couvent de 1949 à 1952. Nommé consulteur de la Commission biblique pontificale en 1956, puis Maître en Théologie en 1958, il fut appelé à Harvard comme visiting Professor pour l’année 1964-1965. Les honneurs suivirent aussi puisqu’il fut nommé membre correspondant de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres en 1952, avant d’en devenir membre libre non-résident en 1962. En 1961, il devenait membre correspondant de la British Academy, tout en étant élu par la suite membre honoraire de diverses sociétés scientifiques à travers le monde. Plusieurs universités ou collèges lui ont aussi octroyé le titre de Docteur honoris causa.

Frappé par l’artérite au début de l’année 1971, il perdit peu à peu la santé et mourut à l’hôpital Saint-Joseph de Jérusalem le 10 septembre 1971. Les funérailles eurent lieu à Saint-Etienne le 13. Son dernier ouvrage, Histoire ancienne d’Israël, était inachevé et a été terminé et publié par la suite par le P. Langlamet.

Publications (bibliographie sélective)

  • Notes et textes sur l’avicennisme latin aux confins des XIIe-XIIIe siècles, Paris : Vrin, 1934
  • Pour la Bible de Jérusalem : la Genèse, 1949 ; les Livres des Rois, 1951 ; les Livres de Samuel, 1953
  • Les Institutions de l’Ancien Testaments, 2 vol., Paris : Gabalda, 1958 et 1960
  • Les Sacrifices de l’Ancien Testament, coll. Cahiers de la Revue biblique, 1964
  • Bible et Orient, Paris : éditions du Cerf, 1967
Results 1 to 10 of 24