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Notice d'autorité

Antoine (Raphaël en religion) Savignac, o.p.

  • ERC337895-ANS
  • Personne
  • 1874-1951

Arrivé à l’École biblique en 1893, le P. Savignac se spécialise dans l’épigraphie ; il devient rapidement une référence absolue en matière d’épigraphie sémitique. Formant un studieux tandem avec le P. Marie-Antonin Jaussen, il parcourt avec ce-dernier l’Arabie à de nombreuses reprises, aux cours d’explorations épigraphiques, archéologiques et ethnologiques dont il sortira plusieurs monographies.

Publications (monographies)

  • Avec Antonin Jaussen, Mission archéologique en Arabie

I- De Jérusalem au Hedjaz, Médain-Saleh, Paris : Ernest Leroux, 1909
II- El-‘Ela, d’Hégra à Teima, Harrah de Tebouk : atlas, Paris : Librairie Paul Geuthner, 1914
Supplément au vol. II : Coutumes des Fuqarâ, Paris : Librairie Paul Geuthner, 1914
III- Les châteaux arabes de Qeseir ‘Amra, Harâneh et Tûba : atlas, Paris : Librairie Paul Geuthner, 1922

  • Avec Antonin Jaussen, L’île de Castelorizo, Le Caire : imprimerie nationale, 1917

Carmel du Pater Noster (CPN)

  • ERC337895-CPN
  • Collectivité
  • From 1874

The Church of the Pater Noster is a Roman Catholic church located on the Mount of Olives in Jerusalem. It is part of a Carmelite monastery, also known as the Sanctuary of the Eleona (French: Domaine de l'Eleona). The Church of the Pater Noster stands right next to the ruins of the 4th-century Byzantine Church of Eleona.

The Carmelite convent of Pater Noster was founded in 1875. It originated from a meeting between Princess Aurelia Bossi de la Tour d'Auvergne (1809-1889), and Sister Xavier du Coeur de Jésus, a professed nun from Lisieux (France) Carmelite convent, who had spent nine years in Saigon Carmelite convent.
After some years of service in Saigon, Mother Xavier of the Heart of Jesus returned to France but her missionary spirit and certainly the Holy Spirit inspired her to visit the holy sites in Jerusalem. She traveled to Jerusalem where she met the Princess of la Tour d'Auvergne who had used her wealth to revitalize the cave of the Pater Noster, a chapel, and the first cloistered monastery of Pater and was looking to entrust it to a religious community.
The princess and the Carmelite nun reached an agreement very quickly. Mother Xavier visited the site that seemed to her ideal for a Carmelite convent: "What a magnificent view! On one side the whole city of Jerusalem; on the other side the Dead Sea, the road to Bethany and Bethphage. Close by on the right, the place of the Ascension; and on the left, the cave where Jesus taught, known as the Pater. At the foot of the mountain, the cave of the Agony, the garden of Gethsemane, the brook of Kedron, and the Siloam fountain. It would be very fortunate for us to be able to build a Carmelite convent here."
Mother Xavier returned to France in order to help bring together the founding sisters of the Carmelite convent of the Pater Noster. The Monastery of Carpentras provided the first group of Carmelite nuns.
The Carmelite convent of the Pater Noster was officially inaugurated in 1874.

Charles (Hyacinthe-Marie en religion) Coüasnon, o.p.

  • ERC337895-CC
  • Personne
  • 1904-1976

Né à Rennes en 1904, Charles Couäsnon est fils d’architecte, profession qu’il choisit lui aussi. Il est admis aux Beaux-Arts de Rennes en 1923, avant d’achever sa formation aux Beaux-Arts de Paris. Il obtient le titre d’architecte diplômé par le Gouvernement en 1933. Par la suite, il est nommé architecte ordinaire des monuments historiques de l’Ille-et-Vilaine. En 1938, il construit la chapelle Sainte-Anne, près de Rennes. C’est à ce moment-là qu’il songe à entrer dans l’ordre dominicain. Il est mobilisé au même moment et connaît trois ans de captivité, de juin 1940 à avril 1943.

Il entre au noviciat en 1943 et fait profession en 1944. Ordonné prêtre le 16 juillet 1948, il fut assigné en 1950 au couvent Saint-Etienne, son unique couvent d’assignation jusqu’à sa mort en 1976. Il y vint pour aider le P. de Vaux dans ses fouilles à titre d’architecte, ce qu’il fit à Tell el Far’ah. De 1952 à 1954, il résida à Casablanca pour y diriger la construction d’un couvent dominicain, ce qu’il fit aussi à Mossoul par la suite. Ensuite, il reprit le travail avec le P. de Vaux, à Qumran, où il était chargé des relevés d’ensemble.

En Terre Sainte, il fut sollicité de tous côtés, notamment pour le monastère des bénédictins de Bethléem, la restauration de l’église Sainte-Anne à Jérusalem, ou encore celle de l’église croisée d’Abu Gosh.
Mais l’oeuvre de sa vie fut de coopérer à la restauration du Saint-Sépulcre, de 1962 à 1976. On peut suivre l’avancement des travaux de manière plus précise dans son ouvrage The Church of the Holy Sepulchre in Jerusalem, Sweich Lectures, 1972, Oxford University Press, 1974.

La basilique avait été endommagée par un incendie en 1808, et un tremblement de terre en 1927 avait aggravé son état. En 1954, les trois communautés chrétiennes ayant la propriété et l’usage de la basilique avaient réussi à se mettre d’accord pour entamer sa restauration. Les travaux commencèrent en 1962, chaque communauté ayant son architecte en chef. Le P. Couäsnon était le représentant sur place de Jean Trouvelot, inspecteur général des Monuments historiques français, architecte pour la Custodie. Sur place, un « Bureau technique commun » rassemblant Couäsnon et ses homologues grec et arménien, menait les travaux en liaison constant avec les trois architectes en chef, restés à Paris et à Athènes.

Le premier objectif était la restauration de l’église croisée du XIIe siècle (croisillons du transept, choeur du Katholicon, piliers, déambulatoire du rez-de-chaussée). Cela fut terminé en 1969. On passa alors à la restauration de la Rotonde, dont il fallait soutenir l’édifice.

Le P. Couäsnon fut frappé d’une attaque cardiaque en 1976, alors qu’il était en voiture avec le P. Dreyfus. Il mourut sur le champ.

Clarisses de Jérusalem (PCJ)

  • ERC337895-PCJ
  • Collectivité
  • A partir de 1888

Le monastère de Sainte-Claire de Jérusalem a été fondé en 1888 par une communauté française de Paray-le-Monial (diocèse d'Autun). Les premières religieuses sont tout d’abord arrivées en 1884 et ont commencé par fonder le monastère Sainte-Claire de Nazareth ; la fondation du monastère de Jérusalem intervient dans un second temps. Cette première communauté était dirigée par la Mère Élisabeth du Calvaire et accompagnée par l’abbé Gauthey, vicaire général du diocèse d’Autun. Le monastère est placé sous la juridiction du patriarcat latin de Jérusalem, restauré comme siège résidentiel par le pape Pie IX en 1847.

Plusieurs personnalités notoires se rattachent à l'histoire du monastère. Ainsi, l'établissement du monastère est-il marqué à ses débuts par le soutien de Léon Harmel, industriel français, figure éminente du catholicisme social français avec Albert de Mun. En effet, la fille de Léon Harmel, Maria Harmel, tout d'abord clarisse à Paray-le-Monial rejoint l'aventure de la fondation du monastère Sainte-Claire de Jérusalem. C'est ainsi que l'établissement du monastère est en permis financé par les dotations de Léon Harmel.

L’histoire du monastère est par ailleurs marqué par un exil en Egypte pendant la première guerre mondiale. Les Clarisses ont ensuite réintégré leurs locaux.

Claude (Marie-Emile en religion) Boismard, o.p.

  • ERC337895-CB
  • Personne
  • 1916-2004

Né le 14 décembre 1916 à Seiches-sur-le-Loir en Anjou, Claude Boismard entre en 1935, après un baccalauréat de philosophie, dans la province dominicaine de Lyon, où il reçoit le nom de Marie-Émile. Après un service militaire dans les transmissions, immédiatement suivi de la guerre, il peut retrouver le studentat de Saint-Alban-Leysse dès 1940, et y est ordonné prêtre en avril 1943. Il continue ses études au Saulchoir d’Etiolles et obtient le lectorat en théologie avec une thèse sur la doxa dans les épîtres de Paul. Ses supérieurs décident de lui faire poursuivre ses études à l’École biblique, qu’il parvient à rejoindre en janvier 1946, après la reprise des liaisons régulières.

C’est le Maître général de l’Ordre qui, à la demande du P. Benoit, décide de son assignation définitive à Jérusalem. Il est agrégé au corps professoral en janvier 1948, après avoir réussi les examens de la Commission biblique. Il se spécialisa alors dans la littérature johannique ; c’est pourquoi, en 1948, on lui confia l’Apocalypse pour l’édition de la première Bible de Jérusalem. Il en effectua une excellente traduction et un commentaire très novateur.

En 1950, le Maître de l’Ordre le nomme professeur de Nouveau Testament à l’Université de Fribourg. Il part donc pour la Suisse mais, trois ans plus tard, le P. Benoit persuada le P. Spicq d’aller prendre sa place. Boismard put donc rentrer à Jérusalem et se lancer dans de nouvelles recherches sur le quatrième évangile et sur les épitres catholiques.

Il est aussi engagé dans un projet de synopse commentée promu par le P. Benoit. Il composa environ 70% de cette synopse, puis l’intégralité de son commentaire littéraire. Il fut aidé dans cette tâche par le P. Arnaud Lamouille. Le commentaire parut en 1972. Les théories littéraires qui y étaient développées ne firent pas l’unanimité.

Avec Lamouille, Boismard s’attaque ensuite aux Actes des Apôtres et s’aperçoit très vite que la frontière entre critique textuelle et critique littéraire est instable (le livre est en effet connu sous deux versions, le texte occidental et le texte alexandrin). Le résultat du travail de critique textuelle parut en 1985 sous la forme de l’ouvrage Le texte occidental des Actes des Apôtres. Reconstitution et réhabilitation. Il en entreprit ensuite l’examen littéraire, présenté dans l’ouvrage Les Actes des deux Apôtres, paru en 1990. En 1991, le P. Lamouille, victime de très graves problèmes d’yeux, doit quitter Jérusalem. Le P. Boismard perdait avec lui son collaborateur le plus cher.

Boismard termine alors deux études commencées avec Lamouille : Le Diatessaron : de Tatien à Justin (1992) et le premier tome de Un évangile préjohannique ; Jean 1, 1-2, 12 (1993). Il y défend une de ses idées chères : la version canonique des évangiles serait plus longue que leur version originale. Il enseigna à l’École jusqu’en 2001.
En 1984, il est fait officier de l’ordre national du Mérite et, en 1988, docteur Honoris causa de l’université de Louvain. Il meurt d’un cancer le 23 avril 2004. Dans ses dernières années, il avait publié une Histoire de ma vie (2002).

Publications (monographies)
L’Apocalypse (Bible de Jérusalem). Paris: Cerf, 1950.
Le Prologue de saint Jean (LD 11). Paris: Cerf, 1953.
= St. John’s Prologue. London: Blackfriars, 1957.
= El pròlogo de S. Juan (Actualidad biblica 8). Madrid, 1967.
Du Baptême à Cana (Jean 1,19-2,11) (LD 18). Paris: Cerf, 1956.
Quatre hymnes baptismales dans la première épître de Pierre (LD 30). Paris: Cerf, 1961.
Synopse des quatre évangiles en français. I. Textes, avec P. Benoit. Paris: Cerf, 1965; 6e éd., 2001.
= Sinopsis de los Cuatro Evangelios. I. Testos. Bilbao: Desclée de Brouwer, 1975.
Synopse des quatre évangiles en français. II. Commentaire, avec A. Lamouille et P. Sandevoir. Paris: Cerf, 1972.
= Sinopsis de los Cuatro Evangelios. II. Commentario. Bilbao: Desclée de Brouwer, 1977.
Avec A. Lamouille, Synopse des quatre évangiles en français. III. L’évangile de Jean, avec la collaboration de G. Rochais. Paris: Cerf, 1977.
Avec A. Lamouille, La vie des évangiles. Initiation à la critique des textes. Paris: Cerf, 1980.
= Aus der Werkstatt der Evangelisten. Ein Führung in die Literarkritik. München: Kösel, 1980.
= La vida de los Evangelios. Iniciación a la critica de textos. Bilbao: Desclée de Brouwer, 1981. Avec A. Lamouille, Le texte occidental des Actes des apôtres. I-II (Synthèse 17). Paris: Éditions Recherche sur les Civilisations, 1984. 10)
Avec A. Lamouille, Synopsis Graeca Quattuor Evangeliorum. Leuven-Paris: Peeters, 1986.
Moïse ou Jésus. Essai de christologie johannique (BETL 86). Leuven: University Press/Peeters, 1988.
= Moses or Jesus. An Essay in Johannine Christology. Minneapolis: Fortress/Leuven: Peeters, 1993. 12)
Avec A. Lamouille, Les Actes des deux Apôtres. I-III (EBib NS 12, 13, 14). Paris: Gabalda, 1990.
Avec A. Lamouille, Le Diatessaron: de Tatien à Justin (EBib NS 15). Paris: Gabalda, 1992.
Avec A. Lamouille, Un évangile pré-johannique. I. Jean 1,1- 2,12 (EBib NS 17, 18). Paris: Gabalda, 1993).
Un évangile pré-johannique. II. Jean 2,13-4,54 (EBib NS 24, 25). Paris: Gabalda, 1994.
Un évangile pré-johannique. III. Jean 5,1-47 (EBib NS 28, 29). Paris: Gabalda, 1996
L’évangile de Marc: sa préhistoire (EBib NS 26). Paris: Gabalda, 1994.
Faut-il encore parler de “résurrection”? Paris: Cerf, 1995.
= Our Victory Over Death: Resurrection? Collegeville: Liturgical Press, 1999.
= La nostra vittoria sulla morte: “risurrezione”? (Teologia/Saggi). Assisi: Citadella Editrice, 2000. Le martyre de Jean l’apôtre (CRB 35). Paris: Gabalda, 1996.
Jésus, un homme de Nazareth. Raconté par Marc l’évangeliste. Paris: Cerf, 1996.
L’évangile de l’enfance (Luc 1-2) selon le Proto-Luc (EBib NS 35). Paris: Gabalda, 1997.
En quête du Proto-Luc (EBib NS 37). Paris: Gabalda, 1997.
À l’aube du christianisme. Avant la naissance des dogmes. Paris: Cerf, 1998.
= All’alba del cristianesimo. La nascita dei dogmi. Casale Monferrato: Piemme, 2000.
Critique textuelle ou critique littéraire? Jean 7,1-51 (CRB 40). Paris: Gabalda, 1998.
La lettre de saint Paul aux Laodicéens retrouvée et commentée (CRB 42). Paris: Gabalda, 1999.
L’énigme de la lettre aux Éphésiens (EBib NS 39). Paris: Gabalda, 1999.
Le texte occidental des Actes des Apôtres (EBib NS 40; édition nouvelle entièrement refondue). Paris: Gabalda 2000.
Le baptême selon le Nouveau Testament. Paris: Cerf, 2001.
= El Bautismo Cristiano según el Nuevo Testamento. Bilbao: Editorial Desclée de Brouwer, 2003.
Comment Luc a remanié l’évangile de Jean (CRB 51). Paris: Gabalda, 2001.
Histoire de ma vie. Édition Pro manuscripto. Imprimé par l’auteur, 2002.
L’évangile selon Matthieu d’après un papyrus copte de la collection Schoyen. Analyse littéraire (CRB 55). Paris: Gabalda, 2003.

Communauté des Pères Augustins de l'Assomption à Jérusalem (ACJ)

  • ERC337895-ACJ
  • Collectivité
  • A partir de 1882

La congrégation des Augustins de l'Assomption a été fondée en 1845 par le père Emmanuel d'Alzon. Leur implantation à Jérusalem est scandée par l'achat en 1882 des terrains de la future Notre-Dame de France par l'intermédiaire du comte Pierre de Piellat, « bienfaiteur des œuvres françaises en Palestine » d'une part et d'autre par l'achat en 1887 du domaine de Saint-Pierre en Gallicante, année de l'implantation définitive des premiers pères assomptionnistes à Jérusalem.

Consulat général de France à Jérusalem

  • ERC337895-CGFJ
  • Collectivité
  • 1840-1941

Le roi Louis XIII, appelé à rétablir le droit menacé des Latins, décide dès le XVIIe siècle de nommer un Consul de France à Jérusalem. Mais la présence consulaire française dans la ville reste épisodique jusqu’en 1842. Avant l'installation stable d'un consulat à Jérusalem, les intérêts de la France et de Palestine ont été gérés successivement par les consulats de France à Alep, Le Caire puis Damas.
C'est le 29 décembre 1842 que le ministère décide de placer dans la ville un consulat dont le premier titulaire a été le comte Gabriel de Lantivy. La mission des consuls qui se succèdent à la tête du poste reste longtemps de nature à la fois religieuse et politique. Le consul est placé directement sous l'autorité de l'Ambassade de France à Constantinople.

La défaite de la France contre l’Allemagne en 1871 déstabilise le protectorat et remet en cause les prérogatives françaises sur les religieux protégés. Cela pousse la diplomatie française à réformer en profondeur le protectorat de façon à ce qu’il serve au mieux ses intérêts. Dès la fin du XIXe siècle, pour accroître son influence, le Consul de France prend appui sur le puissant mouvement missionnaire catholique français. De nombreuses congrégations religieuses françaises viennent
ouvrir des maisons à Jérusalem et autour des Lieux Saints (accords de Mytilène (1901) et Constantinople (1913)). Ces communautés renforcent la présence française dans la région avant la première guerre mondiale. De plus, le régime des capitulations permet à la France d’étendre sa protection à une population toujours plus nombreuse. En outre, du fait de la colonisation française en Afrique du Nord et en Afrique noire, le Consulat étend sa protection à de nombreux ressortissants musulmans ou juifs en provenance de ces pays, venus s’installer dans la Ville Sainte.

La mise en place de l’alliance franco-russe (1891) avait entraîné des difficultés pour le consulat à Jérusalem. Le protectorat est déstabilisé face aux tensions politiques et diplomatiques qui traversent l’empire ottoman jusqu’à la Première Guerre mondiale.
Lorsque l’empire ottoman s’effondre en 1918, le Consulat général à Jérusalem s’émancipe de l’Ambassade de France à Constantinople dont il relevait jusque là et devient consulat général. En mai 1941, le consulat est fermé sur ordre des autorités britanniques mandataires.

Consuls du poste de Jérusalem :

  • Comte de Lantivy (1843-1845)
  • M. Helouis-Jorelle (1846-1848)
  • M. Botta (1848-1855)
  • M. de Barrère (1856-1870)
  • M. Crampon (1871-1873)
  • M. Patrimonio (1873-1881)
  • M. Langlais (1881-1883
  • M. Destrées (1883-1885)
  • M. Charles Ledoux (1885-1897)
  • M. Pierre Auzepy (1898-1901)
  • M. Honoré Daumas (1901-1902)
  • M. Jules Boppe (1902-1904)
  • M. Georges Outret (1905-1907)
  • M. Georges Gueyraud (1908-1914)

Crédit Lyonnais (CL)

  • ERC337895-CL
  • Collectivité
  • Fondé le 6 juillet 1863

Le Crédit lyonnais est une banque française fondée à Lyon en 1863 par François Barthélemy Arlès-Dufour et Henri Germain connue également sous la marque commerciale LCL depuis 2005.
Elle est considérée comme l'un des trois piliers de l'industrie bancaire française, faisant partie des « Trois Vieilles » avec la BNP Paribas et la Société générale.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Cr%C3%A9dit_lyonnais

Ecole biblique et archéologique française de Jérusalem (EBAF)

  • ERC337895-EBAF
  • Collectivité
  • A partir de 1890

In 1890, Father Marie-Joseph Lagrange opened the "Ecole pratique d'Etudes bibliques" in the Convent of Saint-Etienne to study the Bible within the framework of its development.
In the following years, the buildings of the School, the convent and the basilica were successively built, the dedication of which was celebrated on May 13, 1900.
In 1920, the French government recognized the École Biblique as the French Archaeological School of Jerusalem. The School is then attached to the Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.
From the first generation of professors, we can mention Father Édouard Dhorme, a great assyriologist, Father Louis-Hugues Vincent, who dedicated his life to Palestinian archaeology, Father Abel, a specialist in biblical history and geography, or Father Antonin Jaussen and Raphaël Savignac, who brought back from their explorations an impressive archaeological, epigraphic and ethnographic treasure.
Under the direction of Fr. Roland de Vaux, the second generation worked no less. It undertook real archaeological excavations in several places, starting with Abu Gosh (1946) and Emmaus-Nicopolis. The largest excavations were those of Tell el-Far'ah nord (1946-1960), identified by Fr. de Vaux as the former Tirça, and the exploration of Khirbet Qumran from 1951 onwards. The Qumran excavations were accompanied by a work as long as it was of primary importance on the famous manuscripts. A team of epigraphers was then formed, which worked for many years to identify and publish the fragments found in the caves. At the death of Fr. de Vaux (1971), the archaeology department was taken over by Fr. Benoit, his collaborator for many years, a fine connoisseur of Jerusalem.
The same Fr. Benoit also played an important role in the publication of the first Jerusalem Bible immediately after the Second World War. This new French edition of the Bible, later published in many other languages, was distinguished by its rich notes and in-depth theological reflection. Following the first edition, in fascicles, many reprints were published, promoting the progress of exegetical research, up to the famous Jerusalem Bible of the year 2000.
The scientific activity of the School is also illustrated by its periodical publications, whether it is the Revue Biblique (RB), founded in 1892, the only journal covering the entire biblical field, or the collections of Bible Studies (since 1903) and the Cahiers de la Revue Biblique.
The convent of Saint-Etienne/Biblical School has also housed an important library since the beginning, specialising in the exegesis and archaeology of the Near East.

François (Paul en religion) Dreyfus, o.p.

  • ERC337895-FD
  • Personne
  • 1918-1999

Né à Mulhouse dans une famille juive peu pratiquante, François Dreyfus prépare le concours d’entrée à l’Ecole Polytechnique, où il est admis en 1935. A sa sortie, en 1939, il est mobilisé, puis fait prisonnier. C’est en captivité qu’il relit la Bible, reçoit une catéchèse catholique et peut être baptisé, en 1941. C’est aussi en prison qu’il fait la connaissance des célèbres dominicains Vicaire et Congar. Cela explique sans doute qu’à la fin de la guerre, François Dreyfus ait fait le choix d’entrer dans l’ordre dominicain. Il prend l’habit en 1947 au couvent Saint-Jacques à Paris et reçoit le nom de Paul.

D’abord pressenti pour accompagner le P. Bruno Hussar dans la fondation de la Maison Saint-Isaïe à Jérusalem, le P. Dreyfus est finalement affecté à l’École biblique, où l’on avait besoin d’un professeur de Nouveau Testament. Habitant Jérusalem Est, le P. Dreyfus doit porter le faux nom de Trévoux pendant plusieurs années. De retour au Saulchoir en 1957, il y achève sa thèse et enseigne le Nouveau Testament pendant dix ans.
Ce n’est qu’ensuite qu’il retrouve l’EBAF, chargé des recensions pour la Revue biblique ; son domaine devint alors la théologie biblique. Il ouvrit très largement ses champs de recherche, jusqu’à la parution, en 1984, de son livre best-seller Jésus savait-il qu’il était Dieu ?

Paralysé par une attaque en 1990, il partit en convalescence chez les frères de Saint-Jean, à Rimont, où il mourut en décembre 1999.

Publications
• "La doctrine du reste d’Israël chez le prophète Isaïe", RSPT 39 (1955), p. 361-386.
• "La primauté de Pierre à la lumière de l’Ancien Testament", Istina 2 (1955), p. 335-346.
• "Le thème de l’héritage dans l’Ancien Testament", RSPT 42 (1958), p. 3-49.
• "L’argument scripturaire de Jésus en faveur de la résurrection des morts (Marc 11:26-27)",
RB 66 (1959), p. 213-224.
• "Maintenant la foi, l’espérance et la charité demeurent toutes les trois (1 Cor 13:13)", dans Studiorum Paulinorum Congressus Internationalis Catholicus 1961 (Romae: PIB, 1963), p. 403-412.
• "L’inspiration de la Septante. Quelques difficultés à surmonter", RSPT 49 (1965), p. 210-220.
• "L’évangile (Lc 10,23-27): ’Qui est mon prochain?’", Assemblées du Seigneur 66 (1965), p. 32-49.
• "La valeur existentielle de l’Ancien Testament", Concilium 30 (1965), p. 35-43.
• "Exégèse en Sorbonne, exégèse en Église", RB 83 (1976), p. 321-359.
• "L’actualisation à l’intérieur de la Bible", RB 83 (1976), p. 161-202.
• "Le passé et le présent d’Israël (Rom 9:1-5; 11:1-24)", Die Israelfrage nach Röm 9-11 (Monographische Reihe von Benedictina, 3; Rom: Abtei S. Paul vor den Mauern, 1977), p. 131-192.
• "L’actualisation de l’Écriture: I. Du texte à la vie", RB 86 (1979), p. 5-58.
• "L’actualisation de l’Écriture: II. L’action de l’Esprit", RB 86 (1979), p. 161-193.
• "L’actualisation de l’Écriture: III. La place de la tradition", RB 86 (1979), p. 321-384.
• "Pour la louange de sa gloire (Ep 1,12.14). L’origine vétérotestamentaire de la formule"
Paul de Tarse. Apôtre de notre temps (Série monographique de Benedictina ; ed. Lorenzo de Lorenzi; Rome: Abbaye de St-Paul h.l.m., 1979), p. 233-348.
• "’L’Araméen voulait tuer mon père’: L’actualisation de Dt 26,4 dans la tradition juive et la tradition chrétienne", De la Tôrah au Messie. Mélanges Henri Cazelles (ed. M. Carrez et alii; Paris:
Desclée, 1981), p. 147-161.
• "’The scales are even’ (Tanhumah, Ki Tissa, 34)", Tarbiz 52 (1982), p. 139-142 (en hébreu).
• Jésus savait-il qu’il était Dieu (Paris: Cerf, 1984).
= Gesù sapeva d’essere Dio? (Torino: Paoline, 1985).
= Sabía Jesús que era Dios? (Coyoacán: Universidad Ibero-Americana, 1987).
= Jesus sabia que era Deus (São Paulo: Loyola, 1987).
= Did Jesus know he was God? (Chicago: Franciscan Herald Press, 1989).
= Czy Jezus wiedzial, ze jest Bogiem? (Posnan: W drodze, 1995).
= Vedel Jezis, ze je Buh? (Praha: Krystal o.p., 1998).
• "La condescendance divine (synkatabasis) comme principe herméneutique de l’Ancien Testament dans la tradition juive et dans la tradition chrétienne", Congress Volume Salamanca 1983 (SuppVT 36; Leiden: Brill, 1985), p. 96-107.
= "Divine Condescendence (synkatabasis) as a Hermeneutic Principle of the Old
Testament in Jewish and Christian Tradition", Immanuel 19 (1984), p. 74-86.
• "Reste d’Israël", Dictionnaire de la Bible. Supplément X (Paris: Letouzey et Ané, 1985) col. 321-351.

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